Amélie Bresset: travail sur le palais de Charles quint + Word
Pierre Girault: photos + travail sur les palais nasrides + Powerpoint
Mélina Hollebeke: travail sur le Generalife et l'Alcazaba + Site web
Audren Chapon: ne fait plus partie du groupe
L’Alcazaba est la première construction de l’Alhambra. Le terme « alcazaba » désigne une forteresse militaire et vient de l’arabe « Al Casbah » (la maison).
Vue générale de l'Alcazaba (photo trouvée sur http://vivagranada.com/fr/alhambra/alcazaba.htm )
Cette citadelle connut plusieurs aménagements au cours du temps. Son état le plus ancien date du IX e siècle, elle aurait été bâtie par Sawwar ben Hamdun.
Au XIe siècle les Zirides agrandissent la surface de l’enceinte car Grenade est devenue une capitale de royaume.
Mais les constructions se sont surtout développées entre le XIIIe et le XVe siècle sous les règnes des Nasrides, le château est désormais fortifié et trois tours sont ajoutées : la Tour Fendue (Torre Quebrada), le Donjon (Torre del Homenaje) et la Tour du Guet (Torre de la Vela). Cette forteresse servit de résidence royale à Muhammad I et Muhammad II, les dirigeants suivants vécurent dans le palais, laissant l’Alcazaba pour le domaine militaire.
L’accès à la citadelle se faisait par la place des armes, on y trouve encore en élévation les restes des bâtiments de service, quelques maisons arabes où habitaient ceux qui servaient les militaires et les dignitaires ainsi qu’une citerne qui collectait l’eau de pluie et des bains.
L'intérieur de la citadelle, parfois appellé "medina" , photo de Pierre.
Lors de la Reconquista les chrétiens ajoutèrent une tour ronde (la tour du Cubo) et installèrent une cloche qu’ils avaient amené de Castille sur la Tour du Guet, portant désormais le nom de Tour de la Vela (vela : « sentinelle »), cette cloche qui sonna la victoire des chrétiens devint leur symbole. Elle a longtemps été utilisée et même encore aujourd’hui pour commémorer le Día de la Toma (jour de la conquête de la ville) le 2 janvier.
Tour de la Vela ( photo trouvée sur http://vivagranada.com/fr/alhambra/alcazaba.htm )
Il existe des jardins sur le chemin de ronde inférieur qui se déploient le long de la muraille, sur celle-ci on peut lire quelques vers du poète Francisco A. de Icaza :
« Fais-lui l’aumône, ô femme,
Car il n’y a plus grande peine
Que d’être aveugle à grenade »
Le site de l’Alcazaba a progressivement été abandonné, il fut explorer et restauré dès la fin du XIXe siècle.
Sources:
http://www.alhambradegranada.org/historia/alhambraAlcazaba_fr.asp
http://www.vivagranada.com/fr/alhambra/alcazaba.htm
http://www.alhambra.org/fra/index.asp?secc=/alhambra/historie_alhambra/alcazaba
J'indique ici les dispositions que nous avons prises suite au cours du 05/05/08 pour la répartition du travail:
Word: Amélie
site web: Moi (Mélina)
Power Point : Pierre
Audren????? Si tu passes par ici mets-nous un petit mot ^^
Histoire de nous avancer un peu... je prépare le document traitement de texte works
bonne journée à tous...
Au pied de la Sierra Nevada, entre les rivières Darro et Genil, s'étend l'une des villes les plus intéressantes de l'Andalousie Orientale. L'impressionnant héritage andalou s'ajoute aux joyaux architectoniques de la Renaissance et aux modernes installations du XXIe siècle.
Grenade fut la dernière ville reconquise par les Rois Catholiques en 1492, ce qui explique l'allure arabe qui lui est propre. Sa gastronomie, son artisanat et son urbanisme sont marqués par un passé glorieux. Fontaines, miradors et « cármenes », maisons entourées de jardins caractéristiques de cette ville, contribuent à créer des recoins inoubliables. Il n'est pas surprenant que l'un des quartiers les plus anciens, l'Albaicín, soit inscrit au patrimoine de l'humanité avec La Alhambra et le Generalife. Important centre culturel au cours des siècles, aussi bien sous la domination musulmane que chrétienne, Grenade jouit actuellement d'un agenda culturel et de loisirs très bien fourni. Des cycles et des festivals de cinéma, de musique ou de théâtre s'ajoutent aux collections et aux expositions temporaires qui couvrent tous les domaines du savoir. Ses anciens palais Renaissance accueillent des séminaires, conférences et colloques, parallèlement aux infrastructures les plus modernes où ont lieu de grands évènements.
Grenade dispose d'une grande variété de logements, parmi lesquels figurent des monuments historiques comme les anciens couvents de Santa Paula (AC Hotel) et San Francisco (Parador de Turismo situé à l'intérieur de La Alhambra), des « cármenes » dans l'Albaicín ou des « casas-cueva » (maisons-grotte) dans le Sacromonte.
Histoire de Grenade:
Epoque wisigothe
La cité antique est peuplée par des Ibères (venus de l'Asie mineure au nord de la Turquie), des Phéniciens (anciens Syriens, Palestiniens et Libanais), des Grecs, des Carthaginois (anciens Tunisiens), des Romains (ancien Italiens), des Ostrogoths, des Wisigoths et des Arabes de 711 jusqu'en 1492 ; elle se nomme Elvira au moment de l'arrivée des Maures, qui la nomment Garnat Al-Yahud (la Grenade des Juifs). La légende locale raconte que, las des exactions et persécutions continuelles des rois wisigoths à leur encontre depuis Receswinthe, la population juive facilita le passage des nouveaux conquérants en leur livrant les clés d'Elvira.
Epoque musulmane
La Grenade contemporaine est le fruit de deux civilisations, dont le passage eut lieu pendant l'année 1492 :
- La civilisation islamique tout d'abord, qui depuis le premier roi Ziri de Grenade, Zawi ibn Ziri jusqu'au dernier sultan Nasari Boabdil, a régné non sans difficultés sur la ville et ses alentours: ce fut le Royaume de Grenade.
Epoque chrétienne
- L'année 1492 est capitale dans l'histoire espagnole. On l'associe le plus souvent à la découverte des Amériques par Christophe Colomb. Mais elle marque aussi la fin de sept cents ans de présence maure dans la péninsule ibérique, Grenade étant le dernier bastion à se rendre. La «Reconquista» (reconquête) s'achève donc par la remise des clés de la ville par Boabdil à Ferdinand II d'Aragon et Isabelle Ire de Castille, les rois catholiques. La mère de Boabdil déclara alors à son fils : « Pleure comme une femme ce que tu n'as pas su protéger comme un homme ».
- La civiliation occidentale dans son expression radicale catholique émanant de la Reconquête, s'empare ainsi de la ville qui, malgré de grands monuments catholiques (cathédrale, Hôpital royal, monastères...) et la persistance de nombreuses processions de pénitents liée à la période troublée des conversions, a toujours gardé comme une nostalgie de la splendeur passée sous le règne musulman.
(Source : Wikipedia, licence GFDL).
Les quartiers à visiter:
L'Albaicín
Il s'agit d'une colline située sur la rive droite du Darro, et quiprojette son visiteur dans un univers unique. Site de l'ancienne cité primitive d’Elvira, avant que les Maures Ziris ne la renomment Grenade, elle hébergeait les artistes qui montaient sur la colline lui faisant face pour édifier les palais de l'Alhambra, pendant les temps permettant son embellissement.
Le Realejo était le quartier juif du temps de la Grenade nasride ; l'intégration du peuple juif était telle que Grenade était connue de par le Pays d'al-Andalûs sous le nom de Granada de los judios (en arabe Garnata al Jawud).
C'est aujourd'hui un quartier comprenant de nombreuses villas andalouses avec jardins ouverts sur les rues, dénommées les carmenes.
La Cartuja
Elle héberge un édifice éponyme : La Cartuja, exacte traduction de la chartreuse en français : ancien monastère dans le style gothique flamboyant, dont les décorations intérieures restent inachevées.
Se trouvent dans ce quartier également les édifices résultant de l'extension de l'Université de Grenade.
Bib-Rambla
Bib-Rambla existait du temps des arabes ; aujourd'hui cette place est un haut-lieu de la gastronomie de la ville, surtout par ses terrasses de restaurants ouvertes dès les beaux jours. Le bazar issu des petites ruelles marchandes de la Grenade ancienne, devenu essentiellement touristique, serpente à partir de cette place, jusque le long de la cathédrale.
Le Sacromonte
Il se situe sur l'extension de la colline de l'Albaycin, en remontant le cours du Darro. S'y trouvent de nombreuses cavernes creusées et aménagées dans la roche, peintes en blanc.
Les gitans, peuple chassé de toutes les parties d'Europe, s'y sont installés depuis les temps médiévaux de l'Andalousie. Ils y organisent la Zambra Gitana, danse andalouse provenant du Moyen-Orient, et qui est devenue le flamenco.
L'environnement culturel propre à cette zone fait l'objet d'une protection, par l'intermédiaire du centro de interpretación del Sacromonte.
Parcs et jardins de Grenade:
- Parc de Fuente Nueva
- Parc Federico Garcia Lorca
- Parc Carmen de los Martires
- Parc de Zaidin
Les sources:
http://www.espagne-espagne.com/grenade_espagne.htm
http://www.spain.info/TourSpain/Destinos/TipoI/Datos+Generales/A/IH/0/Datos+Generales?Language=fr
Débutons par une petite biographie:
Aux commandes d'un empire sur lequel 'le soleil ne se couche jamais', Charles Quint a connu des débuts difficiles avant d'accéder aux différents trônes qu'il a occupés. Fils de Philippe le Beau et de Jeanne la Folle, l'une des filles des Rois Catholiques Ferdinand et Isabelle, il hérite de plusieurs territoires au début du XVIème siècle : les Pays-Bas les royaumes d'Espagne ainsi qu'une partie de l'Amérique et de l'Italie, et les Etats autrichiens lui reviennent à la mort de ses parents, entre 1506 et 1519. Portant en lui le sang de tous les princes d'Europe, il triomphe de son ennemi de toujours, François Ier, en se faisant élire à la tête du Saint Empire en 1930. Il livre une guerre incessante contre les 'infidèles', musulmans, juifs et protestants, sans oublier celle qu'il mène contre la France et son monarque. Il connaît quelques échecs cuisants - Marignan 1515 - mais aussi d'éclatantes victoires : il contraint François Ier à signer la paix de Madrid en 1526, obtenant ainsi l'Italie et la Bourgogne. Le sort de l'Allemagne le préoccupe pendant plus de trente ans, alors que le pays et ses princes s'enflamment à lecture des thèses de Luther en 1521. Parvenu à trouver un terrain de conciliation lors de la paix d'Augsbourg en 1955, il partage son empire entre ses fils, alors que la goutte commence à le ronger. Personnalité complexe, pieuse et chevaleresque, il se retire dans la solitude du monastère de Yuste pour y mourir dans la solitude.
Quelques petites citations....
«Il faut être maître de soi pour être maître du
monde.»
[ Charles
Quint ]
«La langue française est langue d'Etat, la seule
propre aux grandes affaires.»
[ Charles Quint ]
«Je parle espagnol à Dieu, italien aux femmes,
français aux hommes et allemand à mon cheval.»
[ Charles Quint ]
Les armoiries de Charles Quint:
L'empire de Charles Quint au moment de son abdiction:
Pour plus de précision, veuillez vous référer à ce site:
http://amerique-latine.com/ala/fr/CharlesV.html
Pourquoi Charles Quint a-t-il choisi cet endroit si particulier?
L'origine du Palais de Charles Quint s'explique parce qu'il fut considéré nécessaire de créer un endroit qui réunisse tout le confort de époque pour l'Empereur et sa famille, puisque le Palais, qui était leur résidence d'été, ne couvraient pas leurs besoins.
L'empereur ordonna la construction du palais à côté de l'Alhambra pour pouvoir jouir de ses merveilles. L'architecte chargé des travaux était Pedro Machuca, un défendeur de la Renaissance qui avait une longue expérience. La construction du palais commença en 1527 et fut achevée en 1957. La construction passa par plusieurs étapes : le manque de fonds, des soulèvements qui arrêtèrent les travaux, etc. Les toits se sont même effondres dû à l'abandon.
Où se situe le Palais dans L'Alhambra?
Le Palais de Charles Quint de Grenade, est un bâtiment de style renaissance situé sur la colline de l'Alhambra.
Il est carré, avec une façade principale de 63 mètres de largeur et 17 mètres d'hauteur. Le patio circulaire central est unique dans ce style et le palais est la plus importante oeuvre de la Renaissance en Espagne. Seulement les façades sud et ouest sont complètement décorées. Celles du nord et de l'est sont décorées en partie, parce que le bâtiment était uni à l'Alcazar de l'Alhambra.
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Vue de l'Alhambra mauresque de Grenade (Espagne), avec notamment le palais Renaissance de Charles Quint, réalisé à partir de 1527 et resté inachevé (à gauche).
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Une petite description du Palais:
Il s'agit d'une commande de Charles Quint qui voulait y établir sa résidence grenadine. Déjà les rois catholiques y avaient réalisé quelques salles mais les intentions de Charles Ier d'Espagne, autre nom de Charles Quint était d'y avoir une résidence permanente à la mesure d'un empereur. Le projet fut délégué à Pedro Machuca. Dans une Espagne où le style dominant était le plateresque, et qui ne s'était pas encore complètement libérée de l'art gothique, Machuca construisit un palais que l'on peut qualifier de maniériste, un style qui faisait alors son apparition en Italie.
La base du palais est un carré de 63 mètres de côté avec un patio circulaire inscrit en son sein. Cette disposition, le principal signe maniériste du palais, est sans précédent dans l'architecture de la renaissance, et place le bâtiment dans l'avant-garde artistique de son époque. L'édifice compte deux niveaux. Celui du bas d'ordre toscan est constitué de pilastres sur lesquelles reposent des anneaux de bronze décorés. L'étage supérieur est d'ordre ionique et entre chaque pilastre se trouve une baie surmontée d'un fronton. Les deux façades principales arborent un plaquage en pierre provenant de la sierra Elvira. Le patio circulaire lui aussi comporte deux étages. L'étage inférieur est formé d'une colonnade dorique en pierre avec un entablement très classique, formé de triglyphes et de métopes ornés de couronnes et de têtes de bœuf. L'étage supérieur quant à lui est formé d'une colonnade de style ionique plus légère, avec un entablement lisse. La structure générale du patio illustre une très grande connaissance de l'architecture impériale romaine et s'insérerait parfaitement dans le style renaissance sans la présence de ce patio circulaire qui provoque la surprise une fois que le visiteur traverse les façades principales, et subordonne les espaces intérieurs et les circulations verticales à l'idée génératrice. De telle technique de composition seront développées par Michelange et Palladio sous l'étiquette du maniérisme
Le bâtiment est situé au cœur de l'Alhambra nazare, à l'extrémité du Patio de los Arrayanes, et lors de sa construction, on a dû déplacer un pavillon opposé à la tour de Comares. Ce détail, objet de critique et de polémique, doit être replacé dans le contexte de l'époque. Le palais de Charles Quint ne signifie pas tant la destruction d'une partie de l'Alhambra que la garantie de la survie du reste. En des temps où la pratique courante était la destruction totale des temples et palais des peuples conquis, la sensibilité des rois chrétiens face à la beauté incontestable de l'Alhambra imposa la nécessité de la conserver.
Cette œuvre n'a rien à voir avec les autres œuvres espagnoles de l'époque, la plupart basées sur des conceptions locales. Son influence fut limitée parce qu'incomprise: il fallut attendre longtemps jusqu'à ce que Jean-Baptiste de Tolède et Jean de Herral maîtrisent aussi bien le style classique lors de la réalisation du monastère d'el Escorial.
Les sources:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Palais_de_Charles_Quint_%28Alhambra%29
http://www.alhambradegranada.org/historia/alhambraPCarlosV_fr.asp
http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Habsburg_Map_1547.jpg
http://www.evene.fr/celebre/biographie/charles-quint-1025.php
Le Generalife est situé à l’Est de l’Alhambra à proprement parler, puisqu’il est situé sur une autre colline (la colline du Soleil). Il pouvait ainsi fonctionner indépendamment de l’Alhambra. Il s’agirait du palais d’été des princes nasrides. Cette résidence de plaisance possède des zones réservées aux animaux et aux cultures.
Vue générale du Generalife (Photo de Pierre)
Pour ce qui est de l’étymologie du Généralife (ou Jannat al-arif) il existe plusieurs interprétations de son nom comme : le Paradis, le jardin de l’intendant…
Il fut bâti vers la moitié du XIIIe siècle et d’après une inscription épigraphique datée de 1319 le roi Abu I-Walid Isma’il (1313-1324) changea sa décoration.
En effet ce bâtiment a connu de nombreux remaniements depuis sa construction, notamment pendant la période chrétienne. Par exemple en 1670 on construit un mur le long du Patio du canal avec dix-huit arcs en ogive et on transforme une pièce en chapelle chrétienne. Précédemment en 1494 deux étages et de nouvelles constructions avaient été ajoutées au pavillon nord. Au XIXe siècle un étage est ajouté au pavillon Ouest et un escalier en pierre avec un portique et deux lions en céramique est construit pour accéder à la partie haute des jardins.
Le Generalife se distingue notamment par ses superbes jardins, ses deux patios et ses bâtiments aux décors raffinés.
Le Patio du canal (ou Patio de la Acequia) occupe la plus grande partie du Generalife. Un canal le divise longitudinalement, entouré de plusieurs petits jets d’eau, certains s’entrelacent en l’air, répétant ainsi le motif de l’arcade. Le reste du patio est occupé par des végétaux qui ont changé selon les époques, aujourd’hui on trouve des haies de myrte, des orangers, des cyprès et des rosiers. Deux pavillons délimitent le patio, un au nord, l’autre au sud.
Le pavillon nord était à l’origine formé uniquement d’un portique conduisant vers une salle et une tour, puis à la fin du XVe siècle il se dote de deux étages. La décoration intérieure est surtout d’ordre architecturale : plusieurs arcs ainsi que des colonnes avec des chapiteaux de mocárabes (stalactites). Dans ce pavillon on trouve aussi des chambres ainsi qu’une tour-mirador depuis laquelle on peut regarder les jardins et la vallée de la rivière Darro. Enfin pendant la période chrétienne deux nouvelles pièces furent construites pour abriter les expositions des collections des portraits royaux et de la famille. Ces pièces ont été démolies en 1926.
Intérieur du pavillon Nord (photo trouvée sur http://trevor.hornsby.free.fr/Voyage/Andalousie/Album_2/L%27Alhambra_et_le_Generalife.html)
Le pavillon sud était le plus imposant du patio mais il est de nos jours mal conservé : il n’en reste que cinq arcs sur des piliers en brique et deux colonnes à chapiteaux cubiques. A l’étage supérieur se trouvait des chambres et un mirador transformé en terrasse jusqu’en 1926.
Le Patio du Canal (Photo de Pierre)
Le Patio des Cyprès (Patio de los Cipreses ou Patio du Sultan) tient son nom des nombreux cyprès qui le bordent, notamment le cyprès de la Sultane.Selon la légende l’épouse de Boabdil y retrouvait son amant, un chevalier de la famille rivale des Abencerrages. Le sultan l’ayant appris il fit tuer tout les hommes de la famille Abencerrages.
Le Patio des Cyprès (photo trouvée sur http://trevor.hornsby.free.fr/Voyage/Andalousie/Album_2/L%27Alhambra_et_le_Generalife.html)
Le végétal et l’eau sont aussi très présents dans ce patio : au centre du patio se trouve un étang entouré de haies de myrte avec une fontaine. Les escaliers sont également en relation avec l’eau, ainsi l’un d’eux (la escalera del agua) est divisé en trois parties, dans chacune d’elle se trouve une fontaine et l’eau coule sur les rampes de l’escalier. Il s’agit d’une création des Maures car pour eux l’eau doit couler partout.
La escalera del agua (photo trouvée sur http://www.vivagranada.com/fr/alhambra/generalife.htm)
Sources:
première approche: http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9n%C3%A9ralife
http://www.alhambradegranada.org/historia/alhambraGeneralifeIntro_fr.asp
http://trevor.hornsby.free.fr/Voyage/Andalousie/Album_2/L%27Alhambra_et_le_Generalife.html
http://www.archnet.org/library/files/one-file.jsp?file_id=2182
Plan d'ensemble du Generalife (trouvé sur http://www.archnet.org/library/files/one-file.jsp?file_id=2182 )
Mélina
Il s’agit de la partie résidentielle de l’Alhambra , la plus somptueuse et révélatrice du génie de l’art Arabo-Andalous. Avant la construction successives des différents palais, les monarques vivaient dans L’Alcazaba ; mais Abu Walid Ismail fit construire un palais prés de la grande mosquée ; mais il n’en subsiste que la Mexuar
Nous allons présenter succinctement les différents palais et zones.
Le Mexuar :
C’était le lieu ou se réunissait la Sura
Le palais des Comares :
C’est Muhammad qui fit construire le Palais des Comares à partir de 1370 pour célébrer la conquête d’Algeciraz. Il s’agit d’un des joyaux architecturaux de l’art islamique. De nombreuses salles du Palais, furent organisées autour du patio de los arrayanes. On peut y admirer la sala de la barca, les bains et les latrines mais surtout le salon des Comares. Egalement apellé « salle du trône », c’est l’un des espaces les plus important de l’Alhambra puisqu’on y retrouve tout l’éventail décoratif de l’art nasride.
Le Palais des Lions :
C’est aussi Muhammad V qui fut à l’initiative de ce splendide palais construit lors de son second mandat entre 1361 et 1391. C’est sous ce monarque que le sultanat nasride atteignit son apogée. Le palais des Lions représente une sorte de synthèse du développement artistique connu sous cette dynastie. Il se veut une représentation symbolique du paradis décrit dans les religions chrétienne et musulmane selon lesquelles le paradis est divisé en quatre partie par les quatre ruisseaux qui se rejoignent au pied de la fontaine centrale de la cour des Lions.
Ce Palais est composé essentiellement de la salle des stalactites, la salle des Abencerages, avec sa coupole formant une étoile à huit branches, la Sala la Sala
La Llindaraja
Le mirador de Llindaraja met en évidence la maîtrise des proportions décoratives dans l’architecture. Au centre, s’ouvre le patio de Llindaraja qui à été modifié au cours du XVI eme siècle qui donnait jadis directement sur le paysage. Il permet l’accès aux appartements de Charles Quint ,au boudoir de la reine, ainsi qu’aux Bains des Comares dotés de vitres amovibles pour éclairer ou aérer la pièce.
Le Partal :
Le palais du Partal doit son nom au portique ici typique de l’architecture nasride. Ce qui est frappant, c’est la beauté des jardins organisés en patio avec des jeux d’eau sur des terrasses échelonnées.
Paseo de las Torres :
C’est dans cette zone que les recherches archéologiques situent l’ancien palais de Yusuf III . Il s’agit d’une promenade passant par différentes tours comme celle des pointes, du Cardi, de la captive, des infantes, du bout de la route et de l’eau. Son parcours suit l’enceinte générale et permet une excellente perspective sur les jardins potagers.
Voici un lien sur le palais de Charles quint:
http://www.vivagranada.com/fr/alhambra/carlosquinto.htm
Ainsi que l'extrait du livre Grenade, ville de mes rêves, écrit par un historien, écrivain, dessinateur et photographe: Lorenzo Bohme, amoureux de sa ville et sa région:
http://wwww.vivagranada.com/fr/alhambra/axcerp_carlosquinto.htm
Cet extrait nous renseigne sur l'identité de Charles Quint et les raisons qui l'ont incité à constuire son Palais dans L'Alhambra...
Voici le site espagnol de la fondation de l'Alhambra présentant des conseils pratiques, les actualités ainsi qu'un dossier sur les actions menées à L'Alhambra .
Après nous être réunis cet après-midi, nous avons décidé de nous partager le travail. Selon des critères religieux, culturels et historiques, nous avons pu découper le site de l'Alhambra en 4 zones distinctes, chacun de nous sera chargé d'un secteur en particulier.
Audren : l'Alcazaba
Amelie: Le palais de Charles Quint
Mélina: Le Généralife
Pierre (Moi): Les Palais Nasrides
Nous pourrons ainsi mieux réaliser l'importante diversité de l'Alhambra.
Alcazaba : forteresse
Alcazar : palais fortifié
Torre : tour
Abencerages : famille maures de la dynastie des Nasrides dont une partie fut assassinée.
Al Andalus : nom arabe donnée à l’Espagne musulmane.
Almohades, Almoravides : dynastie berbère XI/XIII siècle
.
Coufique : type d’écriture arabe caractérisé par ses caractères géométriques et basiquement rectiligne qui permettent d’ingénieuses compositions décoratives.
Maures : nom donné par les romains aux berbères puis, par extension aux conquérants musulmans de l’Espagne.
Nasrides : dynastie qui a régné sur Grenade de 1238 à 1492.
Médina : cité au cœur de l’Alhambra.
Bastion : ouvrage de fortification faisant saillie sur l’enceinte d’une place forte.
Stuc : composition de plâtre ou de poussière de marbre gâché avec une solution de colle forte formant un enduit qui imite le marbre.
Termes de la recherche seuls ou combinés:
- Alhambra
- Espagne
- Grenade
- Architecture islamique
- Al-andalus
- Al Hamra
- Mirador de San Nicolas
- Couvent Saint-François
- La tour des Dames
- Jardins du Partal
- Palais de Charles Quint
- La cour des lions
- Généralife
- arabesques
- Patronato de La Alhambra
- Gazelle
- Musulman
- bâtiment fortifié
- La Alcazaba
- La Médina
- mosquée
- Nasrides
- Décret d'Alhambra
Pierre Girault
Mélina Hollebeke
edit: Amélie Bresset
re-edit: Audren Chapon
